Le plaisir féminin reste, encore aujourd’hui, l’un des grands mystères de la sexualité.
Beaucoup de femmes consultent en sexothérapie non pas parce qu’elles ne veulent pas, mais parce qu’elles ne savent pas comment ressentir.
Certaines n’ont jamais connu l’orgasme.
D’autres disent “ne pas être sensibles”, ou “n’avoir jamais réussi à lâcher prise”.
Pour beaucoup, le plaisir est associé à une attente, une performance, ou un rôle à jouer.
Mais rarement à une expérience intime, libre, centrée sur soi.
Or, pour qu’une sexualité soit épanouie, elle doit d’abord être reconnectée au corps — pas à l’image, ni au regard de l’autre, mais à la sensation vivante.
Depuis des générations, la sexualité féminine a été passée sous silence.
À l’école, on apprend comment ne pas tomber enceinte, mais pas comment ressentir.
Dans beaucoup de familles, le plaisir féminin reste un sujet tabou, voire honteux.
Résultat : des milliers de femmes arrivent à l’âge adulte sans avoir appris à explorer leur propre corps.
Certaines n’ont jamais observé leur vulve.
D’autres ignorent encore où se trouve leur clitoris, ou comment leur cycle influence leur désir.
Beaucoup de femmes ont intégré inconsciemment que leur rôle était de donner du plaisir — pas d’en recevoir.
Elles s’adaptent, anticipent, font plaisir, mais oublient de se demander :
“Et moi, qu’est-ce que je ressens ?”
Cette déconnexion progressive du corps crée une sexualité mécanique, souvent sans véritable satisfaction.
Quand une femme ne connaît pas son corps, elle finit souvent par :
-ressentir peu ou pas de plaisir,
-perdre le désir,
-ou associer la sexualité à une contrainte.
Le plaisir féminin dépend de la sécurité intérieure.
Et cette sécurité naît de la connaissance : savoir ce qu’on aime, ce qu’on n’aime pas, comment on fonctionne.
Sans cela, la sexualité devient une scène, un rôle — mais plus un ressenti.
Avant de chercher “l’orgasme”, il faut revenir à la sensation.
Cela peut passer par :
-des exercices de respiration lente,
-le toucher conscient (se masser, se caresser sans but),
-des moments de détente sans pression de performance.
Le plaisir commence bien avant le rapport : dans la manière de respirer, de se mouvoir, de se sentir vivante.
Regarder sa vulve, toucher son clitoris, découvrir son cycle, identifier ses moments de désir : tout cela fait partie d’une reconnexion intime.
C’est aussi apprendre à dire “non” sans culpabilité, et “oui” en conscience.
Une femme qui se connaît devient active dans sa sexualité, non plus spectatrice.
Le corps féminin a besoin de temps pour s’éveiller.
Contrairement à une idée reçue, le désir n’est pas un interrupteur.
C’est une flamme qui a besoin de chaleur, de lenteur, d’attention.
La lenteur permet de reconnecter le mental et le corps.
C’est dans ce temps suspendu que naît la vraie présence à soi — et donc le plaisir.
En sexothérapie, de nombreuses femmes redécouvrent leur corps comme un espace d’exploration, pas de jugement.
On y travaille sur :
-les croyances autour du plaisir,
-la culpabilité ou la honte héritées,
-la respiration, la détente, et l’ancrage corporel.
Ce processus permet de se réapproprier son corps comme un lieu de vie et non de contrôle.
Dans ma pratique, j’ai accompagné beaucoup de femmes qui pensaient être “bloquées”.
Elles étaient simplement déconnectées : de leur respiration, de leur plaisir, de leur puissance.
En travaillant sur le corps, sur la lenteur, sur la permission, elles ont retrouvé le chemin du plaisir authentique — celui qui ne dépend pas de l’autre, mais de soi.
Le plaisir féminin n’a rien de mystérieux : il est simplement oublié, caché, confisqué.
Le retrouver, c’est retrouver une part essentielle de soi.
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