On parle souvent de sexualité comme d’un domaine physiologique : un corps qui réagit (ou pas), une envie présente (ou absente), un plaisir accessible (ou difficile). Pourtant, la réalité est beaucoup plus complexe. Une grande partie de la vie intime ne se joue pas dans le corps… mais dans le non-dit, dans l’histoire intérieure, dans ces empreintes émotionnelles profondément ancrées qu’on appelle traumas invisibles.
Contrairement aux traumas “majeurs” que tout le monde identifie — violence, agression, danger — ces traumas-là ne portent pas toujours de nom. Ils ne laissent pas forcément de trace évidente. Parfois, on a même oublié l’événement d’origine. Et pourtant, leur influence est bien là : dans la difficulté à lâcher prise, dans la crainte d’être jugée, dans les tensions, dans la peur de décevoir ou d’être envahie.
Cet article est conçu pour les femmes (et les couples) qui sentent que quelque chose “coince”, sans comprendre pourquoi… Et qui souhaitent enfin mettre des mots sur l’invisible, pour ouvrir la porte à une sexualité plus sereine, plus libre, plus incarnée.
Un trauma invisible n’est pas un événement spectaculaire.
C’est parfois :
-un moment de honte dans l’adolescence
-une phrase blessante d’un ex partenaire
-une première expérience intime maladroite ou brutale
-la pression d’être “performante”
-une éducation où le sujet était tabou, coupable ou sale
-une relation où l’on ne se sentait pas respectée
-un accouchement difficile
-un manque d’écoute récurrent dans le couple
Ces épisodes semblent “petits” quand on les compare à de vrais traumatismes. Pourtant, sur le plan émotionnel, ils ont laissé une empreinte : un conditionnement, une vigilance, une contraction intérieure.
Et le corps, lui, a une mémoire. Il retient ce que le mental a oublié.
C’est ainsi qu’une femme peut :
-se fermer lorsque quelqu’un s’approche d’elle
-ressentir une baisse de désir
-se sentir tendue ou absente
-bloquer sur la pénétration
-se déconnecter de son plaisir
-avoir peur de dire ce qu’elle ressent
sans jamais faire le lien avec son passé.
Les traumas invisibles concernent toutes les femmes, mais certaines y sont plus exposées :
-celles qui ont grandi dans un climat où l’intimité était taboue
-celles qui ont vécu des relations où leur corps n’était pas respecté
-celles qui ont été culpabilisées, comparées ou humiliées
-celles qui ont appris à “se taire pour ne pas faire de vagues”
-celles qui ont mis de côté leurs besoins pendant des années
-celles qui, aujourd’hui, veulent avancer mais ne savent pas par où commencer
Ce sont des femmes fortes, autonomes, brillantes.
Et pourtant, dans le domaine intime, quelque chose semble fragile, comme si une partie d’elles se mettait automatiquement en retrait.
L’impact n’est pas seulement intime :
c’est tout un équilibre émotionnel qui se dérègle.
perte de confiance
difficulté à ressentir
déconnexion du corps
anxiété disproportionnée
impossibilité de lâcher prise
évitement
incompréhension
disputes
frustration des deux côtés
sentiment d’être “à part” ou “cassée”
Beaucoup de femmes finissent par penser :
“Je suis comme ça”,
“Mon désir est cassé”,
“Je ne suis pas normale”.
Alors qu’en réalité, elles ne sont pas brisées :
elles sont conditionnées.
Ce n’est pas une fatalité.
Ce n’est pas figé.
Et cela se travaille.
Il existe plusieurs chemins simples, progressifs, accessibles pour réapprendre à faire confiance à son corps et à son désir.
La clé n’est pas d’essayer d'avoir plus d’envie.
La clé est de réactiver la connexion interne :
respiration lente
ancrage
toucher non sexuel
auto-contact rassurant
étirements doux
Le corps doit d’abord se sentir en sécurité.
Certaines femmes n’ont JAMAIS parlé de ces moments qu’elles qualifient de “détails”.
Pourtant, mettre des mots :
libère
place l’événement à l’extérieur
permet de comprendre l’automatisme actuel
Ce travail peut se faire en thérapie, mais aussi en écrivant.
Des années de messages culpabilisants créent une vérité intérieure.
Il faut la remplacer :
“Je ne dois pas décevoir” → “J’ai le droit d’exister dans la rencontre”
“Le plaisir doit aller vite” → “Mon rythme est valable”
“Je dois être parfaite” → “Je suis en chemin”
Cela peut inclure :
ralentir
parler des appréhensions
redéfinir ce qui met en confiance
quitter les automatismes
revenir à la sensualité plutôt qu’au rapport mécanique
Souvent, ce corps-là est associé :
à la douleur
à la pression
au jugement
Il doit devenir un lieu de douceur, de respect, de curiosité.
Voici ce que j’observe dans l’accompagnement des femmes :
L’immobilité entretient le blocage.
L’action, même minuscule, ouvre une porte.
Dès que le système nerveux comprend qu’il ne risque rien, l’envie revient.
Ils ne sont pas “qui vous êtes”, mais ce que vous avez vécu.
Parce qu’on ne peut pas voir seule ce qui se rejoue inconsciemment.
Beaucoup de femmes vivent des blocages sans jamais comprendre d’où ils viennent.
Quand on met en lumière ces traumas invisibles, tout change :
-la relation au corps
-la relation à l’autre
-l’estime de soi
-l’envie
-le plaisir
-la sérénité
C’est un chemin. Un chemin doux, respectueux, efficace.
Et vous avez le droit de l’emprunter.
Si vous vous reconnaissez dans ces mots, sachez que vous n'avez pas à porter cela seule.
Je vous accompagne pas à pas pour comprendre, apaiser et transformer votre relation à l'intimité.
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