Elles ont 40, 45, parfois 50 ans.
Elles ont connu des amours, eu des enfants, vécu des séparations, reconstruit leur vie.
Et un jour, souvent en silence, elles se rendent compte qu’elles ne se connaissent pas vraiment. Pas leur corps, pas leurs désirs, pas leurs besoins.
Cette prise de conscience n’est pas un échec, c’est une révélation.
Car pendant longtemps, la sexualité féminine a été abordée comme un sujet périphérique, parfois honteux, rarement accompagné.
Aujourd’hui, de plus en plus de femmes consultent pour une raison simple : elles veulent enfin comprendre, ressentir, et vivre leur sexualité comme un espace de liberté, et non d’obligation.
Pendant des décennies, la sexualité féminine a été présentée sous deux angles : la procréation ou le plaisir masculin.
Peu de place, dans les discours familiaux ou scolaires, pour le corps des femmes. Peu de mots pour parler du désir, de la découverte intime, du consentement ou du plaisir partagé.
Beaucoup de femmes de 40 ans et plus ont grandi avec cette idée implicite : “La sexualité, c’est quelque chose qu’on fait, pas quelque chose qu’on vit.”
Elles ont appris à s’adapter, à faire plaisir, à répondre à l’autre — rarement à se demander ce qu’elles aiment, ce qu’elles ressentent, ou ce qu’elles souhaitent.
Certaines n’ont jamais osé se regarder dans un miroir.
D’autres n’ont jamais exploré la masturbation sans culpabilité.
Beaucoup ont découvert tardivement que ce manque de connaissance intime pouvait être source de déséquilibre, de frustrations, voire de douleurs.
C’est cette éducation sexuelle tardive qui commence souvent à 40 ans :
non pas celle des livres ou des schémas, mais celle de la rencontre avec soi-même.
Ne pas connaître son corps, c’est comme vivre dans une maison dont on ignore les pièces.
On se déplace par habitude, sans curiosité, sans conscience de tout ce qui pourrait y exister.
Certaines femmes racontent qu’elles ont longtemps “fait l’amour” sans vraiment y être.
D’autres disent avoir ressenti du plaisir, mais sans lien émotionnel.
Et beaucoup avouent s’être “coupées” d’elles-mêmes après des grossesses, des déceptions ou une période de fatigue chronique.
La méconnaissance de son propre corps peut entraîner :
une baisse du désir (ou l’impression d’en avoir “perdu la clé”),
des douleurs pendant les rapports,
une déconnexion émotionnelle avec le ou la partenaire,
et parfois, un sentiment de honte ou d’échec.
Ces conséquences ne sont pas irrémédiables.
Elles sont simplement les signes qu’un retour vers soi devient nécessaire — un chemin de réconciliation qui n’a rien de honteux, mais tout de libérateur.
À 40 ans, on ne découvre pas son corps comme à 20.
On le redécouvre, avec tout ce qu’il a vécu : les maternités, les douleurs, les transformations, les joies.
Ce n’est pas une “rééducation”, mais une éducation adulte, fondée sur la conscience, le respect et la lenteur.
Quelques pistes pour commencer :
Cela peut paraître simple, mais prendre le temps de se toucher, se caresser, s’observer sans objectif de performance est déjà une étape essentielle.
Il ne s’agit pas de “provoquer du plaisir”, mais de ressentir — la texture de la peau, la chaleur, la respiration.
Cette attention au corps réveille la présence à soi.
Le souffle est le lien entre le corps et l’esprit.
Beaucoup de femmes retiennent leur respiration pendant les moments intimes, comme si leur plaisir devait rester discret.
Respirer amplement, pendant la sexualité, c’est laisser circuler l’énergie du désir et ouvrir la voie à de nouvelles sensations.
Dire à son partenaire “je ne sais pas ce que j’aime vraiment” demande du courage.
Mais ce type de parole authentique crée une nouvelle intimité, plus honnête et plus vivante.
Redécouvrir son corps, c’est aussi apprendre à ne rien attendre tout de suite.
Il n’y a pas de chronomètre, pas de “retour à la normale”.
Il y a une exploration — une lente aventure intérieure.
Certaines femmes pensent qu’il faut “aller bien” pour consulter.
C’est faux. On consulte justement pour aller mieux, pour comprendre ce qui bloque, pour mettre des mots sur des zones de silence.
En sexothérapie, le travail autour de la redécouverte du corps se fait avec douceur et sécurité.
On explore les représentations héritées (“je ne dois pas faire ça”, “c’est sale”, “je suis trop vieille pour ça”), on libère les croyances, on apprend à écouter ses sensations et à poser ses limites.
Chaque séance est un espace où l’on peut :
parler sans jugement,
exprimer sa honte, sa curiosité, son envie,
et surtout, se reconnecter à son propre rythme.
Le rôle du sexothérapeute n’est pas de “réparer” mais d’accompagner.
C’est un chemin vers soi, vers une sexualité apaisée, consciente, et pleinement assumée.
“J’ai eu mes enfants jeune, je me suis toujours occupée des autres. À 46 ans, j’ai réalisé que je ne savais pas ce que je ressentais. La première fois que je me suis regardée dans le miroir sans juger mon ventre, j’ai pleuré.” — Claire, 47 ans
“Je croyais ne plus avoir de désir. En réalité, je n’avais jamais appris à m’écouter. Ce n’était pas une question d’âge, mais d’attention.” — Isabelle, 52 ans
“Je pensais qu’il fallait ‘faire l’amour pour lui’. Maintenant, j’ai compris que je pouvais être actrice de ce moment, que mon plaisir avait de la valeur.” — Nathalie, 43 ans
Ces témoignages montrent que l’âge n’est pas une fin, mais souvent un nouveau départ.
À 40 ans, on se connaît mieux. On sait ce qu’on veut, mais il faut parfois désapprendre ce qu’on a cru devoir être.
Dans ma pratique, je rencontre souvent des femmes qui arrivent avec cette phrase :
“Je n’ai jamais appris à me connaître.”
Elles ne manquent pas de désir, elles manquent de connexion.
Parfois, il suffit de quelques séances pour que cette reconnexion s’amorce : un regard différent sur le corps, une prise de conscience du rythme respiratoire, une parole libérée.
Mon rôle est d’offrir un espace sûr et bienveillant, où tout peut être dit, sans gêne ni jugement.
Chaque femme avance à son rythme — certaines par la parole, d’autres par l’expérience corporelle guidée, d’autres encore par la réflexion sur leurs schémas relationnels.
Il n’y a pas de modèle.
Mais il y a une constante : plus une femme apprend à se connaître, plus elle s’ouvre à une sexualité vivante, choisie, libre.
Découvrir son corps à 40 ans, c’est bien plus qu’une démarche intime.
C’est une forme de réappropriation personnelle.
C’est dire : “Je veux être actrice de ma vie, de mes émotions, de mes sensations.”
Cela passe par de petits gestes — choisir le moment, la musique, la lumière, le rythme.
Cela passe aussi par un regard différent : le corps n’est pas un ennemi, il est un partenaire de vie.
Le plaisir n’est pas un privilège de jeunesse, c’est un dialogue entre soi et soi, entre soi et l’autre, entre le corps et le cœur.
À 40 ans, à 50 ans, ou à 60 ans, il n’est jamais trop tard pour apprendre.
La découverte de son corps n’est pas un retour en arrière, c’est un nouvel apprentissage — plus conscient, plus profond, plus vrai.
Chaque étape compte : une parole posée, un regard bienveillant, un souffle libéré.
C’est ainsi que naît la sexualité mature : une sexualité où l’on ne cherche plus à plaire, mais à se sentir vivante.
Je vous accompagne avec douceur et confidentialité pour explorer votre sexualité, lever les blocages, et renouer avec votre désir.
???? Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour amorcer votre propre redécouverte.
Parce qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre à s’aimer.